Compte-rendu de la réunion avec Monsieur CARENCO, Préfet de la région

Lieu : Préfecture – Bureau du Préfet
Date : 22 juillet 2011 – à 14h30
Objet : Demande de déclassement de l’autoroute A6/A7 entre Oullins (la Saulaie) et le tunnel de Fourvière

 

 

 

 

Participants : Monsieur CARENCO, Préfet de la région.
Monsieur Gérard COLLOMB, Sénateur Maire de LYON
Marcel BREVI, président du CIL sud presqu’île
Monsieur Louis GUIOT, secrétaire du CIL sud presqu’île
Monsieur Serge THENON, relations publiques du CIL sud presqu’île

Après les présentations d’usage, nous expliquons le but de notre visite : « L’enclavement de notre quartier par l’autoroute ».
La saturation de l’autoroute qui par contre coups voit les véhicules se déverser sur le Cours Charlemagne voire la rue Seguin.

Nous lui remettons les 850 pétitions recueillies ainsi que le dossier de nos revendications. La discussion s’engage autour du plan de circulation du quartier.
Il approuve les projets qui vont sensiblement améliorer les déplacements dans le secteur :
- La construction du futur Pont des Girondins qui aux dires du Sénateur Maire pose de gros soucis aux aménageurs
- (actuellement, il passerait au-dessus de l’autoroute). Il demande au Sénateur Maire si une solution comme la construction du tunnel à Marseille a été envisagée. Celui-ci répond que le coût des travaux est trop lourd.
- L’aménagement du Cours Rambaud sous le pont Kitchener.
- La construction de la passerelle pour les modes doux au-dessus du Rhône et de la Saône
- Le prolongement du tram jusqu’à Debourg.
Il comprend l’exaspération des habitants et des automobilistes et nous dit : « Vous êtes concernés par l’axe Perrache/Pont Pasteur mais le vrai problème, c’est l’axe GIVORS/ECULLY qui est un enfer pour les automobilistes.
Comment faire pour y remédier, deux remèdes :
Le TOP et le CONTOURNEMENT DE LYON (à remarquer qu’à chaque fois où l’on parle du COL, le Préfet reprend en disant le Contournement de Lyon).
« Je sais que depuis de très nombreuses années on parle du Contournement de Lyon sans aucune décision. Je ne suis pas un magicien et je ne veux pas mentir aux usagers ; c’est pourquoi je proposerai courant octobre aux grands élus et aux responsables des grandes administrations de prendre ensemble la décision qui s’impose ».
Le Sénateur, Maire de Lyon, nous indique qu’une nouvelle voie de circulation entre le Cours Charlemagne et la Sucrière passant sous la voie ferrée sera créée entre la Rue Montrochet et les Boucheries André. Cela permettra aux automobilistes d’emprunter le quai Jean-Jacques Rousseau dont la réouverture à la circulation est prévue à partir du mois de novembre, ce qui devrait soulager le Cours Charlemagne.
A 15H30, Monsieur le Préfet lève la séance  et nous raccompagne en nous montrant le début de l’exposition du rôle des Préfets Lyonnais pendant l’occupation Allemande.
Le secrétaire
Louis GUIOT
RĖFLEXIONS et INTERPRĖTATION de cette RĖUNION
La remarque essentielle : le Préfet ne parle jamais du COL, mais toujours du contournement de LYON.
Hors le COL, une autre solution serait-elle possible ?
La position officielle argumentée par Monsieur Le Préfet débouche sur une impossibilité de résoudre le problème sans passer par le TOP ou Le Contournement, évoqué il y a déjà trente ans. Devant cette perspective nous devrons subir l’A7/A6 encore très longtemps.
Il est évident que nous ne pouvons accepter cette vision des choses qui mettrait en état d’échec la presqu’île sud – Confluence.
Après cette réunion, j’ai l’intime conviction que notre demande ne peut pas se solutionner par l’instance locale, c’est pourquoi j’ai la certitude que notre requête ne se résoudra que par une décision politique venant directement du ministre en charge du transport.
Pour nous, ce déclassement est vital
- Notre quartier se développe rapidement et dans trois ou quatre ans la population habitant ou travaillant là, va se multiplier par X. La situation deviendra insoutenable. Beaucoup reproche : le métro aurait du être construit avant de créer la Confluence. Faire passer le métro sous le boulevard urbain réglerai le problème.
Je prends acte que la solution est politique.
En conséquence, je demande aux élus majeurs locaux de représenter leurs électeurs et de parler en leur nom dans cette affaire sérieuse de première importance.
Je suis certain qu’ils trouveront une solution pour actionner les leviers qui débloqueront la situation pour le déclassement de l’A6/A7 et de nous présenter un calendrier raisonnable pour voir aboutir la solution de ce problème.
Nous ne pouvons pas attendre, seul le résultat pourra nous satisfaire.
Comité d’Intérêt Local sud presqu’île
Le président : Marcel BRÉVI
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