RAPPORT MORAL

ASSEMBLEE GENERALE DU COMITE D’INTERET LOCAL Sud Presqu’île· Confluence

Le 23 janvier 2018 – Salle des Archives-  RAPPORT MORAL, de l’année 2016

Bonsoir Mesdames, Bonsoir Messieurs,

Je vous présente tous mes vœux pour cette année 2018, que je vous souhaite heureux, entourés de tous ceux qui vous sont chers.

Je remercie nos élus et nos partenaires qui nous font l’honneur de leur présence

Monsieur Jérôme Maleski               Représentant Monsieur KEPENEKIAN – Maire de LYON

Monsieur Denis BROLIQUIER          Maire du 2ème Art.

Comme je le rappelais, en 2016, ici même,

Accolée à un quartier qui porte 2000 ans d’histoire, la Confluence prolonge, avec le futur, qu’elle incarne, la mission que le destin à confier au 2^ème arrondissement.

Nous avons la chance de participer à l’échafaudage de ce mille-feuille de l’histoire, en ajoutant la couche dont nous sommes responsables.

Notre quartier appartient à la marche du temps, nous pourrons dire que nous avons vécu et participé à cette évolution.

Derrière les voûtes, quartier longtemps ignoré, où se rencontre le Rhône et la Saône, apparaît en 2017, en pleine lumière, dans un rôle historique inattendu, un rôle charnière.

Aujourd’hui, la Confluence, appellation que l’on peut considérer comme nôtre, est remplie d’habitations nouvelles dont le cahier des charges les projette au sommet de la modernité urbaine. C’est ensemble, pour moi, est une réussite.

Pour votre information, arrivé au terme de mon mandat.

Je ne le renouvelle pas. Je quitte la présidence.

C’est pourquoi, aujourd’hui, sans vouloir ternir cette merveilleuse aventure, je conseille la vigilance à mon successeur sur quelques points d’alertes que j’ai mis en évidence de nombreuses fois:

1°        Le manque de commerces de proximité,

2°        la Confluence, Une nouvelle philosophie de  

Vivre à la campagne en centre-ville.  Une idée magique !

Mais, la fragilité urbaine de ce nouveau quartier, d’une autre conception, est évidente

L’espace est trop vaste, il propose un terrain de jeu propice aux malfaisants de toutes catégories. Qui de la malfaisance tournera aisément en délinquance.

3°        Une mobilité de meilleure qualité et plus de fluidité est indispensable

Entre le nord et le sud de la gare. Il faut créer des liens avec la place Carnot en liant le cours Charlemagne à la rue Victor Hugo.

4°        TROIS POINTS NOIRS, des détails mineurs, mais importants !

Musée des confluences, un manque d’éclairage le soir

Totem symbolique de la culture lyonnaise, à la porte sud de Lyon, devrait bénéficier d’un éclairage majestueux digne de son rayonnement.

Un Maire précédent, Michel Noir avait fait de la lumière un socle de sa mandature en éclairant nombreux lieux symbolique de la ville, en exemple les universités le long du Rhône.

Malgré le discours d’économie de l’énergie, issu de l’écologie, il est impératif que le musée de la Confluence soit dans la Lumière.

L’Hôtel de Région – idem –

Le soir, en hiver, à partir de 18h, l’activité laborieuse terminée, la lumière s’éteint à l’Hôtel de Région.

Subitement, ce manque d’éclairage provoque une pénombre désolante dans ce quartier plein de vie.

Cours Charlemagne.

Un éclairage urbain plus fort. Les lampadaires sont un peu juste pour un cours de cette -envergure.

Ces réflexions qui paraissent négatives ne sont que des alertes.

Elles se veulent conseillères, afin qu’une attention particulière s’oriente vers la perfection.

Nous avons un bel ensemble, peaufinons son avenir.

Comme je l’ai, déjà, annoncé : je quitte la présidence, après douze ans d’exercice.

En quelques mots, je vais essayer de faire le bilan de mon mandat qui est aussi le vôtre :

D’une part, je vais vous présenter les activités que nous avons créée et développée pendant cette période.

Et d’autre part, faire le point des moyens que nous avons acquis pendant cette période.

Nous pouvons considérer que le bilan est positif :

Nous avons produit des évènements forts : festif, populaires, culturels,

La Communication : création de journaux et de réseaux sociaux

De 2006 à 2015, nous avons édité, 3 parutions par an, , un journal

« LIBRE EXPRESSION » distribué à 10 000 ex.

Je salue le travail important de Serge RABAK et son équipe pour la distribution.

Nous avons créé un site internet, ainsi qu’une page Facebook –

Que Madeleine CHEVROTTON a su faire vivre. Nous devons la féliciter.

Des évènements festifs forts :

Sous l’autorité de Lionel AUGRY et de Gilles SABOT nous avons produits, l’été, des fêtes de belles qualités :

La dernière, en 2017, « les Guinguettes de la Confluence ».

Création d’un vide Grenier. De 2008 à 2017

Avec une équipe imposante et nombreuse, 60 bénévoles sur le terrain.

Aujourd’hui, 10 ans d’exercice, de mieux en mieux chaque année.

437 exposants en 2017.

En 2009, illumination du cours Charlemagne

Avec le concours de Roland BERNARD, nous avons œuvré, obtenu et pérennisé l’illumination du cours Charlemagne. En 2017, nous trouvons naturel ses illuminations de 8 décembre.

2009 – 2010 – le 8 décembre –

Illumination, des voûtes sous la gare de Perrache, avec des photophores que nous vendions, également sur les marchés afin d’illuminer les fenêtres du quartier. 4000 vendues chaque année.

Commission de la culture :

A produit de nombreuses conférences sur les thèmes liés à notre quartier.

Pour mémoire :

L’historique de Perrache, les jeux à Perrache, les imaginaires de la ville, les prisons, le musée Guimet, le musée des Confluences, l’écologie, le réchauffement climatique, l’Hôtel de région, la fac Catho, les espaces verts, le bleu Guimet, la batellerie, etc.

Beaucoup de ces conférences étaient accompagnées de visite des lieux.

Voyage d’information,

Nous avons organisé un voyage, en Allemagne, à FREIBURG IM BREISGAU pour visiter le quartier « Vauban Caserne » urbanisme précurseur de la Confluence.

Journée du patrimoine

Pendant plusieurs cessions, nous avons participé aux journées du patrimoine qui ont permis à certains de monter plusieurs centaines de marches pour visiter le clocher de Ste. Blandine, visite du château Perrache et des prisons

En 2013, « Concours de Nouvelles »,

Nous avons lancé, sous l’autorité de Danielle HOULLEMARE et de Madeleine CHEVROTTON, notre premier « Concours de Nouvelles », que nous avons fait vivre pendant 4 ans. 

180 auteurs, en 2017,

Auteurs nationaux et auteurs étrangers ont participé à ces sessions.

Participation à la vie citoyenne :

Nous avons participé, avec assiduités à toutes les réunions participatives, au forum des associations.

Essayer d’établir des liens sociaux de fourchettes avec notre repas annuel des adhérents, également des liens, forts, d’amitié avec nos repas des bénévoles.

Nous avons consolidé nos bases :

En 2006, nous avons informatisé notre comptabilité.

En 2013, sous l’impulsion de notre nouvelle trésorière, Marie CHANDY, notre comptabilité est placée chez un hébergeur comptable spécialisé.

Bien gérée, par Marie, notre trésorerie est saine.

Vous avez pu le constater par le compte rendu financier qu’elle vous a présenté.

Pour demain, la route est ouverte

Bien gérés, les évènements que nous avons créés, vous laisseront des sources de revenus qui vous apporteront une certaine autonomie.

Nos activités sont reconnues des élus qui nous accompagnent financièrement.

Des partenaires fidèles, qui conquis par notre dynamisme nous aident généreusement.

Les moyens en matériel :

Pendant ces années nous avons acquis environ 10 000€ de matériel, qui vous permettront d’être entièrement autonome pour organiser des évènements.

Les locaux :

Nous louons 2 locaux :

Un pour stocker notre matériel,

Un autre, rue de Condé : Notre bureau, informatisé et complétement équipé.

Notre association est très active et entièrement autonome.

Je suis fier de pouvoir confier à mon successeur des atouts qui permettront à notre Comité d’Intérêt Local de faire vivre ses activités et continuer d’être reconnu dans notre cité.

Je me permets une réflexion……

A ce jour, je suis convaincu qu’une association, comme le CIL, est essentielle dans la vie citoyenne. Elle est l’interface, indispensable, entre l’élu et le citoyen. Ce doit être un catalyseur qui permet un bien vivre ensemble.

Mais elle doit être bien menée, animée par des dirigeants qui œuvrent « uniquement, que pour le bien public », sans arrière-pensée mercantile, sans faire de prosélytisme, et sans vouloir asseoir une certaine notoriété. Un bénévolat actif résolu à défendre les valeurs de leur quartier, éviter sa dégradation afin de conserver la qualité de l’ensemble immobilier qui la compose.

Les relations humaines…….

L’association ne doit pas s’installer dans une revendication permanente, bien souvent stérile, face à des élus soumis à des impératifs incontournables

Au contraire, unité de terrain, l’association doit, quand les difficultés se présentent les faire remonter et veiller à leur solution.

Je pense que ces trois unités :  Habitants, association et élus doivent être complice pour le bien commun du quartier.

En dehors de la politique, mes relations avec les élus ont toujours été de qualité et très amicales, ce qui m’a permis de solutionner quelques problèmes et de collaborer à l’élaboration de projets importants qui voient le jour, aujourd’hui.

Pendant cette période, j’ai eu le plaisir de vivre des moments exceptionnels avec des habitants que j’ai rencontré au fil de la vie de quartier qui certains sont devenus des amis.

Je tiens également à remercier tout particulièrement les bénévoles qui, dans une relation vivante et tonique, ont mis en musique les orientations du CIL que je préconisais.

Je les félicite pour leur investissement sans faille et leur implication courageuse dans la préparation des différents évènements.

Je terminerai sur cette pensée de CLEMENCEAU :

Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n’en avez pas, c’est que vous n’avez rien fait

Je vous souhaite une bonne soirée.