Extrait du journal N° 15 de l’anneau des Sciences

En juillet, le Gran Lyon et le conseil général ont délibéré en faveur d’une poursuite des études

A la suite du débat public que nous avons organisé et animé du 10 novembre 2012 au 5 avril 2013, le maître d’ouvrage devait indiquer les suites qu’il entendait donner à son projet au regard des enseignements du débat public, notamment de notre compte-rendu.Philippe Marzolf, Président de la Commission particulière du débat public sur l’Anneau des Sciences – Tronçon Ouest du Périphérique

Les décisions du Grand Lyon et du Conseil Général

Les 9 et 19 juillet, le Grand Lyon et le Conseil Général du Rhône ont pris la décision de poursuivre les études du projet Anneau des Sciences. Selon eux, le débat a fait ressortir des attentes du public, qui les amènent à : « – poursuivre la concertation avec l’ensemble des acteurs du territoire pendant toute la durée du projet (études, travaux), – lancer des études complémentaires sur les modalités de financement et de contribution des usagers, – assurer une insertion urbaine et environnementale qualitative des portes de l’Anneau des sciences et améliorer l’intégration urbaine du périphérique Laurent Bonnevay, – porter une attention particulière à la qualité de l’air et aux nuisances sonores aux émergences de l’infrastructure, – favoriser le développement économique du territoire autour des portes de l’Anneau des sciences, – préserver la biodiversité, les continuités écologiques et les espaces agricoles, – amplifier le développement des modes doux dans l’ouest et le sud-ouest de l’agglomération (par exemple : le secteur de La Mulatière, entre Pierre Bénite et les lônes du Rhône) ». Ils décident en conséquence d’engager des études d’approfondissement concernant : « – les modalités de financement et de tarification, – l’insertion urbaine et environnementale des portes, – les études de déplacement, – les études sur la requalification de l’axe A6/A7, – les études sur l’intégration urbaine du boulevard Laurent Bonnevay ». Enfin, ils décident « de poursuivre le dialogue et la concertation avec les acteurs locaux et les différentes parties prenantes, pendant toute la durée du projet.

Découvrez la synthèse des travaux de la commission> « Mobilité 21 » > Téléchargez le rapport complet journal N° 15 en cliquant:ici

Selon la commission « mobilité 21″ le contournement autoroutier est en seconde priorité

En octobre 2012, le gouvernement avait confié à une commission, présidée par Philippe Duron et composée de parlementaires et de personnes qualifiées, la mission de trier, hiérarchiser et mettre en perspective les grands projets d’infrastructures de transport. Cette commission dite « Mobilité 21 » a présenté ses conclusions le 27 juin dernier, que le gouvernement actuel partage et dont il a retenu un des scénarios financiers le 9 juillet dernier. Concernant le projet de grand contournement autoroutier de Lyon, la commission reconnaît :« La réalité du problème de la traversée de la ville de Lyon par les autoroutes A6 et A7 ». Pour autant, cela ne permet pas selon elle « de conclure qu’un grand contournement routier par l’Ouest ou par l’Est apportera une réponse définitive aux problèmes de saturation de cette traversée en raison de la faible part de trafic qui pourrait avoir naturellement intérêt à se reporter, toutes choses étant égales par ailleurs, sur ce contournement ». Elle recommande d’approfondir les réflexions et études engagées et suggère que soit notamment examinée la mise en place d’un péage urbain.Elle classe à ce stade le projet en seconde priorité, soit dans la liste des projets « ayant vocation à être engagés entre 2030 et 2050 et dont les études doivent être poursuivies en fonction de cette échéance ». Dans le cadre du débat, le Grand Lyon a déclaré subordonner la réalisation de l’Anneau des Sciences à une décision de l’État sur le grand contournement de l’agglomération. Il a maintenu cette condition dans sa décision de poursuivre le projet. Commission Mobilité 21 « Pour un schéma national de mobilité durable » Synthèse du rapport remis le 27 juin 2013 au ministre chargé des transports, de la mer et de la pêcheComposée de six parlementaires de différentes sensibilités politiques et de quatre personnes qualifiées, la commission « Mobilité 21 » a été mise en place en octobre 2012 par le ministre chargé des transports. Elle a eu pour mission de préciser les conditions de mise en oeuvre du SNITTous les territoires doivent pouvoir bénéficier de transports performants. Cependant, l’offre doit être adaptée aux situations pour être soutenable aux plans économique, social et environnemental. De même, si la dimension européenne est un élément majeur de nombreux projets, elle doit trouver sa place à côté de l’amélioration des transports du quotidien, de la lutte contre la fracture territoriale et du soutien à la compétitivité économique.· Le modèle de développement ferroviaire est à revisiter. Ses déséquilibres financiers, la faiblesse du fret ferroviaire, l’absence de réflexions sur les alternatives possibles à la grande vitesse ou encore l’insuffisante prise en compte des problèmes auxquels sont confrontés les principaux noeuds du réseau alors que ceux-ci affectent d’ores et déjà le fonctionnement d’ensemble du système sont autant de problématiques qui invitent de fait à sa rénovation.Membres de la commissionLes élus• André CHASSAIGNE, député PCF – Front de Gauche du Puy de Dôme et président du groupe GDR à l’Assemblée Nationale,• Michel DELEBARRE, sénateur PS du Nord, membre de la commission des lois, maire de Dunkerque,• Philippe DURON, député PS du Calvados, président de la commission ; maire de Caen, président de l’AFITF,• Louis Nègre, sénateur UMP des Alpes Maritimes, secrétaire de la commission du développement durable, maire de Cagnes-sur-Mer ;• Bertrand PANCHER, député UDI de la Meuse, membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire ;• Eva SAS, députée EELV de l’Essonne, vice-présidente de la commission des finances.Les personnes qualifiées• Jean-Michel Charpin, inspecteur général des finances, ancien commissaire au plan, ancien directeur général de l’Insee ;• Yves Crozet, professeur d’économie à l’Institut d’études politiques de Lyon, membre du laboratoire d’économie des transports (LET) ;• Marie-Line Meaux, inspectrice générale de l’administration du développement durable,• Patrice Parisé, ingénieur général des ponts des eaux et des forêts, président de la 5ème section « Sciences et techniques »> Découvrez la synthèse des travaux de la commission> « Mobilité 21 » > Téléchargez le rapport complet journal N° 15 en cliquant: ici

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